Note : En raison de l’importante quantité d’information que j’ai à vous transmettre, cet article sera long. Je recommande TRÈS FORTEMENT à tous ceux qui veulent se lancer dans le septième tome de The Empty Box and Zeroth Maria de bien lire la première section ci-dessous. Si vous souhaitez simplement connaître notre future œuvre traduite, vous pouvez vous référer directement à la dernière partie.

Informations sur le dernier volume

Bonjour à tous,

Deux ans et demi. C’est le temps qu’il nous aura fallu pour boucler la série et ses sept tomes. Finalement, avec le recul, ce n’est pas si long… Et je suis très fier de vous apporter aujourd’hui l’ultime ouvrage de ce light novel atypique. Fier, certes, mais également fort affecté par l’effort qu’a constitué cette dernière traduction. Pour ceux qui ont suivi son avancée, vous avez pu remarquer la vitesse proprement remarquable à laquelle j’ai progressé, abattant la moitié du travail en une semaine, le reste en deux semaines. Cela a été une tâche aussi exaltante qu’éreintante. Je n’avais jamais connu une telle frénésie d’écriture, presque incapable de lâcher l’affaire durant la première moitié, ni un tel essorage mental.

Car, oui, gravez-le bien dans votre tête, ce septième livre de la saga est spécial, très spécial. Ma note d’ouverture n’est pas là pour rien, et je dois vous mettre en garde. Certes, d’aucuns pourraient y voir des révélations de ton sur le contenu, mais j’estime qu’il me faut vous prévenir. Certains passages, et je dirais même une bonne partie du dernier tome, sont d’une extrême violence physique et psychologique. Sachez que je pèse mes mots. La mort, la démence, le désespoir et la désolation sont le ciment de ce livre. Par conséquent, j’ai voulu que vous soyez bien conscients de ce que vous allez avoir « entre les mains ». Je déconseille fortement sa lecture si vous n’êtes pas dans de bonnes dispositions. Vous vous dites peut-être que j’exagère, mais croyez-moi, ce ne sont pas des paroles en l’air. Pour l’avoir lu puis traduit, je peux vous garantir que l’on n’en sort pas totalement indemne. Je vous prie donc de faire bien attention.

Je ne vais pas me plonger plus en avant sur la promotion de cet ouvrage, la conclusion de la série est extrêmement singulière, poussant à l’extrême tout ce qui en fait son sel. Cela divisera, comme souvent dans ce genre de situations, mais, une chose est sûre, difficile de rester indifférent. Je me suis investi à 200 % dans sa traduction, continuant de peaufiner ici et là mes efforts, et j’espère avoir pu rendre un minimum justice au travail d’Eiji Mikage.

Postface globale

J’ai hésité un moment à rédiger une postface à la fin du dernier ouvrage, à l’image de ce qu’a fait le traducteur amateur anglais,

La traduction de The Empty Box and Zeroth Maria s’est faite sur un coup de tête, commençant dans un train me ramenant chez moi après une semaine au ski. Au départ, je ne comptais pas spécialement aller au bout, souhaitant uniquement tenter une expérience différente après avoir débuté dans cet exercice délicat avec le premier volume de The Rising of the Shield Hero, un mois plus tôt. Et, bien m’en a pris, puisque cela m’a non seulement permis de varier les plaisirs, mais aussi d’affûter mes compétences dans ce domaine, tout en m’attaquant à une œuvre pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur.

Comme vous le savez, le rythme n’a pas été très régulier, mais nous n’avons jamais pris trop de « retard » non plus. Quand je pense qu’il y a un an pile, je me lançais dans le troisième (!) tome, je me dis que les douze derniers mois ont marqué une sacrée avancée.

Bien entendu, malgré tout le travail fourni sur cette série, je ne prétends pas avoir proposé un rendu parfait ou définitif. Nous restons des amateurs avant tout et, en dépit de la passion et d’un modeste talent en la matière, il est évident qu’un véritable traducteur dont c’est le métier aurait accompli quelque chose de meilleur. Malheureusement, le milieu des light novels en France est une goutte d’eau dans l’océan du marché du livre, et bon nombre de licences prometteuses ne peuvent arriver sur notre territoire. C’est ce constat qui m’a entre autres poussé à me lancer dans cet exercice, et à vous apporter cette série. Comme je le disais dans la première partie, j’espère avoir pu vous permettre de profiter de cette œuvre au mieux de mes capacités. Et le rendu final n’aurait pas été celui qu’il est sans la présence de mes fidèles relecteurs, qui ont répondu à l’appel à chaque volume. Pour cela, et pour leurs retours et bons conseils, je les remercie chaleureusement. J’espère qu’ils continueront l’aventure avec moi et prendront toujours du plaisir à lire nos futurs ouvrages.

Et maintenant ?

Voilà qui m’offre une transition parfaite pour la dernière partie de cet article, à savoir l’avenir de la section LN à la Yarashii.

Je l’ai répété plusieurs fois lors des précédentes sorties, je compte bien poursuivre mes efforts dans ce domaine. Et je dirais même que je compte aller encore plus « loin ». Par cela, j’entends proposer une œuvre d’un autre niveau littéraire, contenant quelques changements notables sur notre façon de vous présenter l’ouvrage. Je détaillerai tout cela lors de la sortie du première volume de ladite série, alors encore un peu de patience pour cela.

Ce que je peux vous dévoiler aujourd’hui, en revanche, c’est bien sûr le nom de ce nouveau light novel. Il s’agira de 86 (Eighty-Six), une œuvre écrite par Asato Asato, illustrée par Shirabii, avec la participation de I-IV pour la conception mécanique des machines présentes dans la série. Elle a débuté en 2017 au Japon et compte actuellement huit tomes, dont quatre traduits en anglais chez Yen Press. Si vous avez suivi l’actualité récemment, vous savez peut-être qu’une adaptation animée a été annoncée, réalisée par les studios A-1 Pictures. Pour l’heure, seul un vague 2020 est mis en avant, sans plus d’informations. Mais je ne doute pas que nous en saurons plus d’ici la fin de l’année.

Concernant le sujet de cette œuvre, permettez-moi de vous traduire ici la quatrième de couverture du premier tome :

Une guerre sans aucune perte

La République de San Magnolia est depuis longtemps maintenant sous les assauts réguliers des drones de l’Empire voisin de Giad, connus sous le nom de Légion. Après plusieurs années de recherches minutieuses, la République est enfin parvenue à développer ses propres armes autonomes, transformant une lutte à sens unique en un conflit sans aucune victime ; du moins, selon les déclarations officielles du gouvernement.

En vérité, une guerre dénuée de sang versé n’existe pas. Au-delà des murs fortifiés protégeant les quatre-vingt-cinq territoires de la République s’étend un quatre-vingt-sixième Secteur « inexistant ». Les gens vivant sur ces terres reniées par leur patrie sont appelés les Quatre-Vingt-Six et, dépouillés de leur humanité, ils pilotent les armes « autonomes » au sein de ce conflit…

Eh oui, encore quelque chose de bien gai… Que voulez-vous, j’ai mes préférences. Une œuvre sérieuse, très sérieuse même, sur fond de guerre, de machines impitoyables, de discrimination poussée à l’extrême et d’un peuple convaincu d’être une « race supérieure ». Hmm, il y a comme un relent d’une certaine partie de l’Histoire, vous ne trouvez pas ? Bref, 86 est globalement une série sombre et bien ficelée sur les réalités d’un conflit sans pitié et de ses soldats sacrifiés sans vergogne. Là encore, ce ne sera pas pour tout le monde, mais j’essaie de proposer des ouvrages avec un positionnement original. Car, oui, il y a bien un point sur lequel se distingue particulièrement 86. Et ce point, c’est son style d’écriture. Autant être clair d’entrée de jeu, cette série n’a absolument rien à envier à un roman « classique » de la même veine. Il n’a de light que son épaisseur par tome, et encore. J’ai vraiment voulu élever le niveau littéraire ce coup-ci, en vous apportant des livres très bien écrits, avec de véritables efforts menés dans la construction, les descriptions et la mise en scène de l’action. Rajoutez à cela une passion de l’auteur pour ce qui a trait à l’équipement militaire, et vous obtenez une œuvre à part dotée d’un fond solide et documenté.

Pour l’instant, sachez que je compte aller le plus loin possible dans cette série. Ne connaissant pas sa longueur finale, je ne m’avancerai pas à dire que je couvrirai l’intégralité de son contenu. Néanmoins, il est certain que je travaillerai dessus pendant plusieurs années. Et, en parlant de traduction justement, je peux vous révéler que je m’attèle déjà au premier volume, qui est actuellement terminé à hauteur d’environ 30 %. Attention, toutefois, notez qu’il s’agit d’une tâche requérant un investissement conséquent, et donc davantage de temps que pour tout ce que j’ai pu traduire jusqu’à maintenant. Par conséquent, je ne saurais précisément vous donner de fenêtre de sortie, ni de rythme approximatif de parution. Je vais d’abord devoir boucler cet ouvrage pour m’en faire une idée. Comptez sur moi pour vous en dire plus là-dessus à sa sortie.

 

Bien, messieurs dames, je pense être arrivé au terme de ce long article, comme je n’en avais pas fait depuis un certain temps. Allez, avouez-le, cela vous avait manqué. Quoi qu’il en soit, en dépit de mon avertissement, j’espère que la découverte du dernier volume de The Empty Box and Zeroth Maria vous marquera, quel que soit votre ressenti précis. La conclusion de ces péripéties torturées et tortueuses vécues par Kazuki, Maria et les autres aura été pour moi un joli maëlstrom d’émotions, et mon petit doigt me dit qu’elle ne vous laissera pas indifférents. Pour la suite, vous voilà désormais au courant de ce qui vous attend. Il faudra s’armer de patience, je préfère être honnête, mais j’espère que cette annonce vous plaira ! Je vous donne donc rendez-vous d’ici quelques mois (oui, oui, vous avez bien lu) pour la sortie du premier volume de 86.

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Présent à la Yarashii depuis juillet 2014, je suis à la fois Administrateur, Rédacteur, Traducteur et Vérificateur Qualité au sein de l'équipe. Féru de lecture et d'écriture, j'ai une affection toute particulière pour notre chère langue française, et ce malgré toute sa complexité et ses nombreuses subtilités !

5 COMMENTAIRES

  1. Merci pour ce dernier volume.
    Tu as fait du bon travail sur cette série, la qualité est impressionnante pour un amateur.
    Après avoir lu ton avertissement du début je vais attendre un peu pour lire ce volume.
    A la base ce genre de série c’est pas mon truc, mais là il y a un petit quelque chose qui fait que j’ai envie de connaître la suite, c’est prenant et bien écrit.
    Lorsque, pour moi, c’est trop violent ou insupportable je fais une pause et je reprend plus tard.
    Ce n’est pas une série pour tout le monde.

    La prochaine série a l’air sympa, je connais pas, je peux attendre tranquillement sa sortie.
    Bonne vacance tout le monde

    • Merci beaucoup pour ce message, Marc.
      Tu fais bien, ne force pas et entame-le quand tu estimes le bon moment venu.
      J’espère que tu aimeras 86 une fois le premier volume en main ! Mais il faudra patienter encore pas mal de temps…

  2. Franchement c’etait beaucoup trop bien, j’avais tellement hâte d’avoir la fin que j’actualisais tous les jours le site !

    Comme je m’y attendais la fin est vraiment exceptionnelle, pour être honnête que ce soit : manga, film, anime, etc… je n’ai jamais vu d’oeuvres aussi bonne, donc merci beaucoup de m’avoir permis de la lire.

    • @Maksanse, merci pour ce commentaire plein d’entrain, cela fait plaisir à lire. Effectivement, ce volume final est pour moi un livre incroyable, qui ne peut laisser de marbre.
      J’espère que ce que nous proposerons par la suite saura également susciter ton intérêt !

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